27 mai 2010

Bad-beat

Le déni

La variance est à la base de tout jeu et nul ne doute de sa réalité au poker. Et pourtant… combien de joueurs l’estiment « injuste » et combien sont-ils à relater leur « bad-beat » ?

Open-de-France à Mandelieu, février 2010
Deux AA joués à tapis qui ne passent pas en 2 tournois + autres horreurs « comment finir ITM si mon jeu se fait craquer ? ». Je ne me suis souvenu d’un troisième AA que 2 jours plus tard, je l’avais totalement oublié. J’ai gagné ce coup sans aller à tapis... Et je sais plus si ma façon de le jouer était correcte : l'ai-je optimisé ? 

S’attacher au résultat (être result-oriented), c’est perdre de vue ce qui est maîtrisable. Focaliser sur le bad-beat, c’est masquer les coups non optimisés, c’est devient craintif et EV-.
Parler de bad-beats c’est être un fish qui se prend pour un shark.
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Bad-beat : Projection d’une douleur affective.

2 commentaires:

Eiffel a dit…

pas d'accord avec toi !

va lire cette bad beat :
http://viedefish.wordpress.com/2010/05/28/un-gros-bad-beat-pour-commencer-mon-sejour-a-vegas/

désolé, mais je pense que Claire est une shark, et qu'elle le reste même si elle raconte sa bad beat...

imagines que ce type de bad beat se produise sur ton plus gros tournoi, à la bulle...

j'espère que tu ne viendras pas faire ton fish ici ! ;)

BUSE a dit…

Tu choisis le beau rôle en défendant la sharkette. Mais les requins sont des poissons, rien d'exceptionnel à ce qu'ils fassent les fishes, c'est juste moins courant.

Claire trouve peut être un intérêt à passer 30min à commémorer ce bad et je ne peux le faire valoir pour elle.

Imaginons que je me sois fait sortir un peu comme ça sur
mon plus gros tournoi